Samedi dernier j’ai eu l’immense plaisir d’assister au concert de Richard Bona.
C’était dans le cadre du Festival de Jazz de la ville de Tournai, organisé à la Maison de la culture.
Je n’ai pas l’habitude d’écouter Richard Bona, à tort je réalise. J’ai aimé le concert, il était excellent. Tous ces instruments joués savamment, ces belles mélodies, sa façon captivante de chanter, le jeu Ô combien impressionnant qu’il peut faire avec sa voix, et par-dessus tout, il maîtrise la scène et le nombreux public. Richard a beaucoup d’humour et il sait vous entraîner dans l’ambiance pour faire le show.
Il nous a fait voyager à travers différentes cultures le temps du concert. Déjà, rien que son orchestre multiculturel était remarquable (un brésilien à la guitare, un californien au piano, un cubain à la batterie, etc.).
C’est une fierté d’avoir au Cameroun un artiste d’une si grande renommée. Plus encore quand on sait que son parcours n’a pas du tout été facile puisque Richard Bona s’est fait expulsé de la France en 1995 parce qu’il n’avait pas de papier !
Pour la petite histoire, Richard Bona est arrivé en France à 22 ans pour poursuivre des études de musique au conservatoire de Versailles. Quelques années après, il finit ses études, mais faute de boulot stable, la France l’expulse. Celui-ci émigre alors aux Etats-Unis.
Du haut de ses 49 ans, Richard Bona est depuis plusieurs années l’un des artistes les plus en vue dans son domaine. Il est une inspiration et un bel exemple pour la jeunesse africaine.